Arja Hyytiäinen »
ILE D’ENFANCE
en collaboration avec la Galerie VU’
Exhibition: 8 Nov – 22 Dec 2018
Atelier l'Oeil Vert
12 rue Léopold Bellan
75002 Paris
+33 06-73 85 27 33
atelierloeilvert@gmail.com
www.loeilvert.fr
Thu-Sat 12-19 + b.a.
L’atelier L’Oeil Vert est heureux de présenter le nouveau travail de Arja Hyytiäinen :
ILE D’ENFANCE
Exposition réalisée en collaboration avec la Galerie VU’
La façon dont j'envisage la photographie est proche de l’auto-thérapie, la photographie devient en partie l'outil de l'expérience, une façon d'être plus proche des autres et de moi-même. Elle révèle aussi, terriblement.
"Parfaitement contemporain, libre et exigeant, le travail d'Arja Katarrina Hyytïäinen s'inscrit dans l'école actuelle, venue de la tradition de la photographie de rue et qui en a renouvelé la forme pour revendiquer le statut d'auteur. Affirmant sa nécessité et sa singularité, se donnant clairement comme subjectif et influencé par des esthétiques cinématographiques, l'ensemble, extrêmement respectueux des personnages représentés, s'inscrit dans un nouvel humanisme contemporain." souligne Christian Caujolle.
En quelques années seulement, Arja a acquis une notoriété à travers l’Europe, notamment dans des pays de l’Europe de l’Est où elle a vécu et s’est fait connaître au travers d’expositions (République Tchèque, Pologne, Hongrie, Moldavie,Slovénie). Elle est membre de l’Agence Vu’ depuis 2005.
En 2006, elle est récompensée par le Prix Kodak de la Critique Photographique (France) et par le Grand Prix Fotoestiwal (Pologne) en 2007.
Arja Hyytiäinen est une photographe finlandaise. Elle est née en 1974 et vit entre Paris et La Rochelle.
Que son territoire soit celui de l'intime et du quotidien ou celui du voyage et de la rencontre, le travail exigeant d'Arja Hyytiäinen fluctue entre documentaire, journal intime et récit fictionnel. Ses photographies oniriques, tendres ou troublantes traduisent une vision aussi subjective qu'empathique, où la photographie retient, traduit et transmet ses émotions plus que des instants. Il en va souvent d'une grande humanité et de la condition des hommes, de la révélation de la part cachée de fragilité ou de violence sous la surface des choses et l'écorce de la normalité (comme lorsqu'avec sa série "Normality", elle dit réaliser une sorte d'essai photographique sur la norme en faisant le portrait de patients atteints de maladies mentales). Ses images intimes vont au-delà de l'autobiographie, elles sont des preuves ou des fictions, sa captation d'instants et des scènes du quotidien et de voyage scrutent les relations de couple ou les modèles familiaux ou disent l'exaltation des rencontres comme la magie et l'étrangeté de l'enfance.
Caroline Benichou (Galerie VU')