One of them, Sabine Weiss, was born in 1924. The other one, Vivian Maier, was born in 1926. Both chose the street as their field of action and had a deep empathy for the passers-by they photographed. One of them, Sabine Weiss, was born in Switzerland but became a naturalized French citizen. The other, Vivian Maier, is American, but her mother was of French origin, from the Champsaur region in the Alps. One became a professional photographer. The other spent a long time looking after children while practicing photography in her spare time, just for the pleasure of the eyes. One was a cheerful, sociable woman who achieved international recognition fairly quickly. The other was a discreet and even solitary woman whose work was discovered in 2007, two years after her death. This double exhibition, Sabine Weiss-Vivian Maier - Made in USA, is a major first. It is set in the theatre of the American city - New York, Chicago, Washington, Philadelphia - that ultimately brought them together. This dialogue attempts to show their genuine curiosity about everyday life and their deep attention to physiognomies, attitudes and dress. It shows, once again, that photography was vital to both of them.

L’une, Sabine Weiss, est née en 1924. L’autre, Vivian Maier, en 1926. L’une comme l’autre a eu la rue comme champ d’action et une profonde empathie pour les passants qu’elles photographiaient. L’une, Sabine Weiss, est d’origine suisse mais fut naturalisée française. L’autre, Vivian Maier, est américaine, mais sa mère était d’origine française, de la région du Champsaur, dans les Alpes. L’une est devenue photographe professionnelle. L’autre a longtemps gardé des enfants tout en pratiquant la photographie à ses heures perdues, juste pour le plaisir des yeux. L’une était une femme enjouée, sociable, qui a obtenu une reconnaissance internationale assez rapidement. L’autre était une femme discrète et même solitaire dont l’œuvre sera découverte après sa mort, en 2007. Cette double exposition, Vivian Maier-Sabine Weiss - Made in USA, est une grande première. Elle a pour décor le théâtre de la ville américaine - New York, Chicago, Washington, Philadelphie - qui les a, finalement, rapprochées. Elle permet de les faire dialoguer ensemble pour montrer leur réelle curiosité à l’égard du quotidien et une profonde attention envers les physionomies, les attitudes, les tenues. Elle démontre, une fois de plus, que la photographie était vitale pour l’une comme pour l’autre.