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La Susceptibilité des Roches
© Juliette AGNEL, Géode de Pulpí, Andalousie, 2022

Juliette Agnel »

La Susceptibilité des Roches

en lien avec Roger Caillois, Rêveries de pierres - Photo Days 2025

Exhibition: 6 Nov – 30 Nov 2025

Thu 6 Nov 11:00

L’École des Arts Joailliers - Hôtel de Mercy-Argenteau

16bis boulevard Montmartre
75009 Paris
Tue-Fri 11-19; Thu -21

Photo Days Paris

13 rue Bleue
75009 Paris


photodays.paris

La Susceptibilité des Roches
© Juliette AGNEL
La Susceptibilité des Roches, 2025
courtesy Photo Days et Galerie Clémentine de la Féronnière

Photo Days celebrates its 6th edition !
A PHOTO ● VIDEO TOUR IN AND AROUND PARIS

3 – 30 November 2025

Photo Days
13 rue Bleue . Paris 9e
reservation@photodays.paris
photodays.paris

Pour cette édition de Photo Days, Juliette Agnel investit l’atelier de L’École des Arts Joailliers, en résonance avec l’exposition de la collection Roger Caillois présentée à l’étage. L’artiste y réunit une sélection d’œuvres photographiques autour du minéral – La Main de l’Enfant, Géode de Pulpí, Silex – et présente, pour l’occasion, de nouvelles images réalisées au sein de la collection de minéraux de Sorbonne Université.

Depuis plusieurs années, Juliette Agnel creuse un sillon singulier dans le paysage photographique français. De la lumière des cieux aux profondeurs de la terre, son regard traverse les couches du visible pour tenter d’approcher l’invisible. Les pierres qu’elle photographie ne sont pas de simples objets de nature, mais des présences. Elles vibrent et révèlent quelque chose de notre propre rapport au monde. C’est la part vivante de la matière que l’artiste donne à voir.

Présentée dans un lieu dédié à la transmission du savoir-faire joaillier, cette exposition prolonge l’attention portée aux pierres – non pour leur valeur, mais pour leur puissance symbolique, poétique, voire cosmique. Elle entre en dialogue avec la pensée de Roger Caillois, pour qui les minéraux étaient déjà des œuvres, des récits naturels à déchiffrer. Dans son livre L’Écriture des pierres (1970), Caillois célèbre la capacité du minéral à produire des images — sans intention humaine. Il y défend l’idée que la nature est elle-même artiste, et que certaines pierres, par leur géométrie, leurs nervures ou leurs couleurs, portent un langage, une forme d’écriture primitive.