Philippe UG »
Doom2
Exhibition: 8 Dec 2006 – 31 Jan 2007
"Become anything but routine" Cette devise du jeu vidéo Doom résume parfaitement la démarche de Philippe UG. Mix détonnant de jeux vidéo et de manga, les livres de cet artiste n'en finissent pas de révolutionner l'univers de la bibliophilie. Cette nouvelle version de Doomlike résume à elle seule les recherches visionnaires de l'artiste sur le livre : baroque, délire, violence et mutations. Rappelons que le jeu Doom a bouleversé le monde des jeux vidéo. Le thème en est simple : des scientifiques tentent une expérience sur un humain. L'affaire tourne mal et produit un être mutant qui dévore d'autres chercheurs, lesquels se transforment en monstres qui dévorent .... Nous sommes plongés dans un monde inquiétant, violent, habité de créatures mutantes. Mais ici deux univers fusionnent : les monstres de Doom se greffant aux visages gracieusement stylisés des mangas. Les photographies sont pixellisées et font un clin d'œil nostalgique aux premiers balbutiements de l'image numérique. Cet univers explosif et baroque est rendu d'autant plus dangereux qu'il est manipulable. Là encore UG s'amuse : il décline les standards du pop – flaps, figures en relief, mouvements tournants – avec la même énergie qu'il insère la couleur en sérigraphie.
"Become anything but routine" This motto as taken from the videogame Doom perfectly sums up Philippe UG's approach. An explosive mixture of videogames and mangas, new releases by this Artist never cease to revolutionize the world of rare books. This new version of Doomlike sums up by itself the Artist's visionary research on the Book : the Baroque, delirium, violence and mutations. We remember that Doom has shattered the world of videogames. The theme is simple : mad scientists attempt an experiment on a human being. This turns out to be a bad deal, and produces a mutant being who devours other researchers, who themselves turn into monsters who devour .... We therefore find ourselves immersed into a disturbing and violent world, inhabited by mutant creatures. But two different worlds merge here : monsters out of Doom graft themselves onto the gracefully stylized faces of the mangas. Photographies with big size pixels are a nostalgic allusion to the beginnings of digital pictures. This explosive and baroque universe is made all the more dangerous since it may be manipulated. There again UG is having fun : he recites pop standards – flaps, relief figures, rotating motions – with the same energy he uses to insert colour in his screenprints.