BENDANA-PINEL Art Contemporain, new parisian gallery presents as an opening exhibition the photography work of Pablo Zuleta Zahr. This young Chilean artist working in Berlin proposes for the first time in Paris a photographic work integrating the great oppositions of life: the whole and the detail, the mass and the individuality, the structure and the chaos in a form which does not deny the coexistence of these elements and allows its complexity to be expressed simply. In the series « Baquedano », Pablo Zuleta Zahr installed his video camera in public spaces. Starting early morning and throughout the whole day, all that passes in front of the objective is indistinctly recorded. Using these recordings, the photographer then organizes the images on his computer according to various criteria: sex, age, type and color of clothing. Initially isolated from the mass, the characters are then placed in groups that share identical and stereotyped characteristics. Deprived of all their individuality, they are joined together only by their resemblance. Zuleta Zahr thus approaches the stakes of globalisation and mass culture, which affect our society. In the series Madrid Subway, Zuleta Zahr continues his research task on the individuals in public places, scanning them from the underground. After having filmed individuals randomly, he is now interested in constructing intimate psychograms. The individuals are taken out of the context: geography, time and space. They are then digitally regrouped in a generalised dislocation to create new social bonds in a fictitious world.

BENDANA-PINEL Art Contemporain, nouvelle galerie parisienne accueil pour sa première exposition Pablo Zuleta Zahr. Ce jeune artiste chilien travaillant à Berlin présente une oeuvre photographique intégrant les grandes oppositions de la vie : le tout et le détail, l'individualité et la masse, la structure et le chaos dans une forme qui ne nie pas la co-existence de ces éléments mais laisse cette complexité s'exprimer simplement. Dans la série Baquedano Pablo Zuleta Zahr a installé sa camera vidéo dans des espaces urbains de forte affluence. Utilisant ces enregistrements le photographe organise alors les images sur son ordinateur en fonction de différents critères de sexe, d'age, de type de vêtements et finalement de couleur. Dans un premier temps, isolés de la masse, sont ensuite placés dans la même image des groupes de personnes aux caractéristiques identiques et stéréotypées. Dépourvus de toute leur individualité, ils ne sont réunis que par leur ressemblance. Zuleta Zahr aborde ainsi les enjeux de la globalisation et de la culture de masses qui affectent notre société. Dans la série Madrid Subway, Zuleta Zahr continue son travail de recherche sur les individus dans les lieux publics. Après avoir filmé des individus par hasard, il s'intéresse cette fois à construire des psychographies intimes. Les individus sont pris hors de leur contexte pour être digitalement regroupés dans une dislocation généralisée recréant ainsi de nouveaux liens sociaux dans un monde factice.