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Stalker
Erik Steffensen - Heat, 2007, Metallic paper-Diasec 160cmx120cm Ed. 5+AP, Courtesy galerie susan nielsen

Erik Steffensen »

Stalker

Exhibition: 6 Nov – 13 Dec 2008

Galerie Susan Nielsen

14 rue des Coutures St Gervais
75003 Paris

+33-0144540407


www.susannielsen.com

Stalker
Erik Steffensen - Elvis, 2007, Metallic paper-Diasec 160cmx120cm Ed. 5+AP, Courtesy galerie susan nielsen

ERIK STEFFENSEN - STALKER Within the framework of mois de la Photo à paris, novembre 2008, galerie susan nielsen presents from the 6th of november to the 13th of december 2008 the exhibition STALKER by danish photographer ERIK STEFFENSEN. The opening will take place on thursday 6th of november from 6pm till 9pm. The artist will be in attendance. Erik Steffensen investigates art history and its theoretical perspectives as well as current popular culture. His photos offer a reflection of the significance of our common cultural references and the fascination that they hold, through an exploration of places and phenomena that are part of the contemporary mythology. His work deals with fears of nothingness and with solitude, yet it never lacks humour and irony. Recently Steffensen has immersed himself into the strange and dense universe of 'Stalker'; a 1979 feature film by the Russian director Andrei Tarkovsky. Watching the film, Steffensen perceived the images of this slow, balanced, and intense film as stills - as something transferable to a photographic practise. That a mutation or an amalgamation between practises is a productive yet complex matter becomes evident in the exhibition 'Stalker'. Bearing the film in mind, Steffensen's photos create an entirely different space but nevertheless a space where a static, centred equilibrium echoes the satiated language of the film. In his work, Steffensen focuses on connections; the relation between his photos and Tarkovsky's work, the flow between the work and the viewer, and the porous relation between film and photography. In Tarkovsky's 'Stalker' two men are guided by a third, the 'Stalker', in search of a nearly unreachable place called 'the zone', where a person's innermost dreams and desires are said to come true. In the film as in the work of Erik Steffensen the journey in itself is paramount compared to its objective. Through this reference it becomes apparent that Erik Steffensen investigates the spirit of the contemporary pilgrimage, whether a journey to the home of a deceased celebrity or to a famous art work, and the notion of the obsessive exploration of significant, inaccessible places. The inherent openness of Steffensen's work extends to the exhibition's title, where the ambiguity regarding the meaning of the word 'stalker', situated somewhere between 'prowler' and 'game tracker' is endowed with another - contemporary - connotation, based on the idea of pursue in reference to the excessive worship of our new entertainment industry icons. The appeal and the enigmatic density of his work are due to its pictorial qualities but also to the fact that its subject is never fully revealed. For Erik Steffensen it is ultimately a question of exploring the act of looking and of furthering the capacity to lose oneself in this act. To open the viewer's mind to the carefully orchestrated strangeness of an otherwise recognisable space, to make her lose her footing for a while, is the subtle ambition of Steffensen's work. SUSAN NIELSEN


ERIK STEFFENSEN - STALKER Dans le cadre du mois de la photo à paris, novembre 2008, la galerie susan nielsen présente du 6 novembre au 13 décembre 2008 l'exposition STALKER du photographe danois ERIK STEFFENSEN. Le vernissage aura lieu le jeudi 6 novembre de 18 à 21 heures en présence de l'artiste. L'œuvre d'Erik Steffensen prend appui sur la culture populaire actuelle tout en explorant l'histoire de l'art et ses perspectives théoriques. Ses photographies proposent une réflexion sur la signification de nos références culturelles communes et la fascination qu'elles exercent, à travers une exploration de lieux et de phénomènes faisant partie de la mythologie contemporaine occidentale. Son œuvre parle de peurs du néant et de solitude, mais ne manque pas d'humour et d'ironie. Récemment, Erik Steffensen s'est plongé dans l'univers étrange et pesant de 'Stalker ', film de 1979 du réalisateur russe Andrei Tarkovski. Il conçoit les images de ce film lent, équilibré et intense comme des instantanés - assimilables à la pratique photographique. Prenant appui sur le film, les photos de Steffensen forment un espace distinct, dans lequel un équilibre statique et dense fait écho au langage saturé du film. Comme chez Tarkovski, une luminosité particulière émane de ses photographies, où des couleurs d'une étrange sensibilité transposent une géographie de lieux en un voyage intérieur. Son travail souligne la complexité des questions que soulèvent la mutation et l'amalgame entre médias, et met l'accent sur les interconnections : les relations entre ses photos et l'œuvre de Tarkovski, le courant qui s'établit entre l'œuvre et le spectateur, et la porosité entre cinéma et photographie. Dans le film, deux hommes, guidés par un Stalker, partent à travers 'la zone' à la recherche d'un lieu, 'la chambre', où l'on dit que tous les désirs les plus intimes peuvent être réalisés. Dans l'œuvre de Steffensen comme dans celle de Tarkovski, le voyage en lui-même l'emporte sur l'objectif à atteindre. Se référant au cinéma, à l'art ou à la musique Erik Steffensen interroge l'idée de pèlerinage contemporain, en s'appuyant sur la notion d'exploration obsessionnelle et utopique de terrains interdits, inaccessibles par principe mais exerçant une fascination quasi mystique qu'il s'agisse du périple vers la maison d'une célébrité, de la quête d'une œuvre d'art mythique ou d'un voyage intérieur. En tant que photographe, il joue également sur l'ambiguïté du mot Stalker situé quelque part entre 'rôdeur' et 'harceleur', et qui repose sur l'idée de traque en référence au culte excessif voué à nos nouvelles icônes populaires issues du showbiz. La densité énigmatique de son œuvre est liée à sa qualité picturale mais également au fait que son sujet n'est jamais entièrement dévoilé. Finalement, pour Erik Steffensen il s'agit surtout d'explorer l'acte lié au regard, et la capacité à se laisser saisir par celui-ci. De voir et de saisir l'articulation d'un espace tout en y perdant pied. SUSAN NIELSEN

Stalker
Erik Steffensen - Paint it Black, 2007, Metallic paper-Diasec 160cmx120cm Ed. 5+AP, Courtesy galerie susan nielsen