BRUCE DAVIDSON
CIRCUS

From 5 May to 18 June 2011
Vernissage 5 May from 7PM to 9PM

Magnum Gallery

Circus is one of the first series of Bruce Davidson.
Sensitive and emotional images, starting with Jimmy Armstrong, called the « Little Man », the clown from the Clyde Beatty Circus.

There was a cold drizzle on that afternoon when I first saw the dwarf. He was standing alone outside the tent smoking a cigarette. His distorted torso, normal size head, and stunted legs both attracted and repelled me. He was dressed in a « Little Tramp » costume wearing a tux with tails, sporting a black derby, and holding a small bouquet of fake paper flower. He stood there pensively in the privacy of his inner thoughts. As I moved closer he sensed my presence but the click of my camera shutter did not seem to disturb him. He seemed to know that it was the inner moment I was drawn to and not his clown face or physical appearance. I wanted him to be himself and not act the clown because I was taking his picture. He was waiting for the musical cue that would send him into the brassy sounds and glitter of the wonderment world exuding from inside the big top.
He disappeared into the tent and I felt his loneliness and at the same time a certain power standing over a man less than half my height.

Bruce Davidson

The Dwarf and the Clyde Beatty Circus, 1958


BRUCE DAVIDSON
CIRCUS

Du 5 mai au 18 juin 2011
Vernissage le 5 mai de 19H à 21H

Magnum Gallery

Circus de Bruce Davidson est une des premières séries du photographe.
Images sensibles et émotionnelles, avec comme point de départ la rencontre avec Jimmy Armstrong dit « Little Man », ce personnage nain et adulte, le clown du cirque Clide Beatty.

C’était une après midi brumeuse, quand j’ai vu le nain pour la première fois. Il était seul, devant le chapiteau en train de fumer une cigarette. Son corps difforme, sa tête de taille normale et ses petites jambes m’attiraient et en même temps elles me repoussaient. Il portait un petit costume à queue de pie, désuet et un chapeau-melon noir, tenant dans sa main un bouquet de fleurs en papier. Il était là, debout, dans l’intimité de ses pensées. En m’approchant de lui il a senti ma présence mais le déclic de mon appareil ne parassait pas le déranger. Il semblait savoir que c’était ce moment intime qui me subjuguait et non son visage de clown ou son apparence physique. Je voulais qu’il reste lui même et non pas qu’il joue le clown parce que je le photographiais. Il attendait le numéro musical qui allait le ramener aux sons et aux paillettes du monde merveilleux qui provenaient de la tente. Il disparut sous le chapiteau et je ressentis sa solitude et en même temps une certaine puissance se dégageait de cet homme qui faisait la moitié de ma taille.

Bruce Davidson

The Dwarf and the Clyde Beatty Circus, 1958