Dans le cadre de l’Année de Belgique au Maroc et du Mois de la photo à Marrakech, édition 2004, le Musée de Marrakech proposera au public une exposition de l’artiste flamande Marie-Jo Lafontaine intitulée : « Babylon Babies ». De renommée internationale, Marie-Jo Lafontaine occupe une place très importante parmi les artistes les plus considérés dans le domaine de l’art contemporain. La communauté flamande lui a octroyé le titre "d' Ambassadeur Culturel de la Flandre" pour l'ensemble de son travail artistique. Pendant 8 ans elle a été professeur à l'université de Karlsruhe en Allemagne. Son oeuvre a été montrée de Londres à Berlin, de Paris à Oslo, de Boston à Los Angeles, d’Amsterdam à Lisbonne, de Tokyo à Anvers, dans les plus grands musées et les galeries les plus prestigieuses : du Guggenheim à New-York jusqu'à la Tate Gallery de Londres, du SMAK à Gand jusqu'au Centre Georges Pompidou a Paris, du prestigieux Musée du Jeu de Paume à Paris au musée d'art Contemporain de Bâle, en passant par le musée Cantini de Marseille au Stedelijk Museum d'Amsterdam, et la liste est loin d'être terminée. Marie-Jo Lafontaine est aussi reconnue pour ses participations à de prestigieux concours d'intégration d'oeuvres d'art dans les lieux publics, et ceci de l'aéroport d'Oslo au palais de justice de Bonn et pour sa participation à la mise en images d'opéra tel que Fidelio de Beethoven. Elle est également présente dans les collections de musées et dans les collections privées internationales. L’exposition « Babylon Babies » qui sera présentée au Musée de Marrakech est une installation d’œuvres photographiques. Il s’agit d’une série de trente photographies de grand format représentant un ensemble d’adolescents et d’adolescentes entre 11 et 16 ans de différentes origines ethniques qui portent en eux le futur du monde. Ils représentent une présence et une interrogation sur le monde en mouvement. "Les Enfants de Babylone ne sont pas des anges, mais ils ne sont plus tout-à- fait humains non plus, ils indiquent que l’homme reste encore à faire, toujours à inventer. Ils indiquent la présence invisible d’une narration à l’oeuvre, derrière le saint tabernacle des apparences. Ils indiquent la ligne de fuite d’un monde encore à naître, d’un monde toujours à naître. Les Enfants de Babylone ne sont donc pas muets. Mais leur langage est secret, ce langage est le secret de tous les secrets. Vous croirez les avoir regardés, mais ce sont eux qui vous auront vus". Plusieurs catalogues et deux livres pour bibliophiles ont été édités sur cette œuvre, l’un en langue anglaise et l’autre en langue allemande.