Hiroshi Watanabe »
Portrait Collection
Exhibition: 27 May – 30 Jun 2012
Sat 26 May 17:00
The AD-Gallery presents a collection of portraits of the photographer Hiroshi Watanabe from Saturday, May 26, 2012 (opening of 17 to 20 hours):
Five portfolios by Hiroshi Watanabe devoted to the theme of portraiture are exhibited. Three portfolios represent a direct evidence of the Japanese traditional theatrical culture (Sarumashi, Noh and Kabuki). A fourth portfolio directly related to the comtemporary Japan is devoted to dolls for adults (Love Point). The final portfolio is for a European cultural tradition of the Venetian theatrical masks.
Sarumawashi, Noh and Kabuki
Sarumawashi, literally "dancing monkeys", is theater troupes of monkeys. This art was an ancient tradition in Japan. In 1977, an association, Suo Sarumawashi, was founded to defend this art, which has been constantly threatened by urban Japan. Sarumawashi shows the physical prowess of normal macaque by combining acrobatic performances, comedy skits and dances. The "Matsuo Kabuki" is a Kabuki company with the specificity of being composed of children. Finally, the Noh masks are used since the 14th century in the Japanese theatrical tradition. They allow camping of expressive characters and frozen for humorous skits. Through these three portfolios, Watanabe offers not only a beautiful testimony of the three facets of Japanese theater culture, but also the photographer invites us to read the background of the photographs. Disrupting our immediate perception of the image, the images sometimesreveal what is believed to "be" is not necessarily what "is".
Love Point
Love Point is both a completely different note while presenting the clear characteristics of the work of Hiroshi Watanabe. Consisting of a mixture of voluntary "dolls" and living beings, fiction and reality, these portraits disturb more than ever our ability to discern the boundary between what "is" and what one believes "to be" . By playing on the social codes and the image of the feminine, Hiroshi Watanabe excels once again with his talent to show all the subjectivity of our perception of things and beings.
Comedy of Double Meaning
Again, the work of Hiroshi Watanabe addresses the central theme of our direct perception of what "is". Working on the theme of Venetian masks characteristics of the Commedia dell'Arte, Hiroshi Watanabe wanted to account for this double language that marks the Venice of today. With this work selected for the presentation of the exhibition "Venice in Peril", the Japanese photographer said, "... Venetian people love Venice and they are proud of the city. But I sensed they are not perfectly happy with what is going on with the city. Not only flood of water from the sea but also flood of people from outside. It seems the city exists for (as tourist attractions) and by (with tourists’ money) the outsiders. There seems to exist many who benefit from this flood of people but perhaps many more were pushed aside. I felt this friction, and I tried to bring in this conflicted tension into my photographs.” More than ever, the work of Watanabe is part of the question of our perception of the human figure and its odds with reality.
L' AD-Galerie présente la collection de portraits du photographe Hiroshi Watanabe à partir du samedi 26 mai 2012 (vernissage de 17 à 20h):
Cinq portfolios consacrés au portrait constituent le thème de l'exposition d'Hiroshi Watanabe. Trois portfolios représentent un témoignage direct de la culture théâtrale japonaise (Sarumashi, Noh et Kabuki). Un quatrième portfolio en lien direct avec la société japonaise est consacré aux poupées pour adultes (Love point). Le dernier portfolio porte sur une tradition culturelle européenne, les masques du carnaval vénitien.
Sarumawashi, Noh et Kabuki
Sarumawashi, littéralement « la danse des singes », est une troupe de singes de théâtre. Cette troupe ambulante relève d’une tradition ancestrale japonaise. En 1977, une association, Suo Sarumawashi, a été fondée pour défendre cet art, menacé par l’urbanisation constante du Japon. Sarumawashi montre la prouesse physique normale du macaque en combinant performances acrobatiques, sketchs comiques et danses. Ensuite, les Kabuki sont ici encore des compagnies de théâtre itinérantes qui sillonnent les campagnes japonaises. La "Matsuo Kabuki" a toutefois la spécificité d’être composée d’enfants. Enfin, les masques Noh sont utilisés depuis le 14e siècle dans la tradition théâtrale japonaise. Ils permettent de camper des personnages expressifs et figés pour des saynètes humoristiques. A travers ces trois portfolios, Watanabe nous offre non seulement un magnifique témoignage des trois facettes de la culture théâtrale japonaise, mais par son travail de mise en scène, le photographe nous invite à une lecture de second plan de la photographie. Perturbant notre perception immédiate de l'image, les images de Watanabe nous révèlent que ce que l'on pense "être", n'est pas nécessairement ce qui "est".
Love Point
Love Point relève à la fois d'un tout autre registre tout en présentant les caractéristiques claires du travail d'Hiroshi Watanabe. Constitués d'un mélange volontaire de « poupées » et d’êtres vivants, de fictions et de réel, ces portraits perturbent plus que jamais notre capacité à discerner la frontière entre ce qui "est" et ce que l'on croit "être". En jouant sur les codes sociaux et l'image du féminin, Hiroshi Watanabe excelle une fois encore par son talent à montrer toute la subjectivité de notre regard sur les êtres et les choses.
Comedy of double meaning
Ici encore, l’oeuvre de Hiroshi Watanabe porte sur le thème central de notre perception directe de ce qui "est". En travaillant sur le thème des masques vénitiens caractéristiques de la Commedia dell'Arte, Hiroshi Watanabe a voulu rendre compte de ce double langage qui marque la Venise d'aujourd'hui. Avec ce travail sélectionné pour la présentation de l'exposition "Venice in Peril", le photographe japonais déclarait : «... J'ai senti qu'ils [les Vénitiens] ne sont pas parfaitement heureux avec ce qui se passe pour la ville. Il semble que la ville existe pour (que des attractions touristiques) et par (avec l'argent des touristes) les étrangers. Il semblerait qu’il existe de nombreuses personnes qui bénéficient de ce flot de monde, mais peut-être que beaucoup d'autres ont aussi été écartées. J'ai senti cette tension et j'ai essayé de faire montre de cette tension conflictuelle dans mes photographies...". Plus que jamais, le travail de Watanabe s'inscrit dans la question de notre perception de la représentation humaine et de son décalage avec la réalité.