Catherine Balet »
Strangers in the Light
Exhibition: 14 Mar – 19 May 2012
Polka Galerie
Cour de Venise, rue Saint-Gilles 12
75003 Paris
+33 (0)1-76214130
contact@polkagalerie.com
www.polkagalerie.com
Tue-Sat 11-19:30
Catherine Balet, « Strangers in the Light»
«The digital age has been an inexhaustible source of influence and information. Through my photographs, I only wish toquestion how quickly the technological age has dramatically accelerated time. «In her series entitled “Strangers in the Light”, Catherine Balet, who trained as a painter, confronts two seemingly paradoxicalmodern realities: hyper-communication and the profound solitude in which we can find ourselves in our daily lives. Past andpresent, represented by the use of light sources as diverse as candles and digital tablets, mingle in these pictures inspiredby the works of great painters like David, La Tour, Constable and Manet. Each composition is essentially lit by the glowemanating from new technologies, a kind of chiaroscuro of the digital age. «Resemblance with classical painting was veryimportant at the beginning of the series, explains Catherine Balet. It was an inspiration, not a parody. Over time, the subjecttook over. My desire was to reflect on all the areas where technology has some influence.»The figures in Catherine Balet’s photographs are members of a connected generation, addicted to smartphones. Theypose and photograph themselves in mirrors in order to exist on social networks. All in the same room, they do not look ateach other, too absorbed by their own reflection. «My models are reliant on the digital prosthesis. They contemplate theirlife through a screen, hypnotized by another place.» The paroxysm is reached in the Nativity scene: a newborn child isphotographed from every angle before appearing on the Internet ...
Forthcomming in april 2012: Catherine Balet Strangers in the Light (ed. Steidl)
L’ère numérique a été une inépuisable source d’in!uence et d’information. Je souhaite seulement, par mes photographies,interroger la fulgurance de l’ère technologique qui semble avoir accéléré le temps de façon vertigineuse. »Peintre de formation, Catherine Balet réalise avec la série « Strangers in the Light » une oeuvre paradoxale où se confrontentl’hypercommunication et la profonde solitude de notre quotidien.De la bougie à la tablette numérique, passé et modernité se mêlent dans des tableaux silencieux inspirés des grands maîtresde la peinture comme David, de La Tour, Constable ou Manet. Chaque composition est essentiellement éclairée à l’aide de lalueur des nouvelles technologies, ce nouveau clair-obscur de l’ère numérique. « La correspondance avec la peinture classiquea été un "l conducteur au début de la série, explique Catherine Balet. Il s’agissait d’une inspiration et non d’une parodie.Avec le temps, le sujet a pris le dessus. Mon désir était de re!éter tous les domaines où la technologie avait pris une certainein!uence. »Membres d’une génération connectée, accros aux smartphones, les personnages de Catherine Balet se photographientdans des miroirs et prennent la pose pour exister sur les réseaux sociaux. Ils sont ensemble, dans la même pièce, mais ne seregardent jamais, trop absorbés par leur re!et. « Mes modèles, accrochés à la prothèse numérique, sont en contemplationde leur vie à travers un écran, comme hypnotisés par un ailleurs. » Le paroxysme semble atteint avec la scène de la Nativité: à peine né, l’enfant est photographié sous tous les angles pour terminer sur Internet.
--> à paraître en avril 2012: Catherine Balet Strangers in the Light (ed. Steidl)