Sara Imloul »
Black Circus
Exhibition: 14 Mar – 19 May 2012
Polka Galerie
Cour de Venise, rue Saint-Gilles 12
75003 Paris
+33 (0)1-76214130
contact@polkagalerie.com
www.polkagalerie.com
Tue-Sat 11-19:30
Sara Imloul, « Black Circus »
«Black Circus» by Sara Imloul dives into a strange and dreamlike universe. This young photographer – she is 25 years old –began this series in 2008. She uses calotype, an old process. «This method requires me to contact print my images. Thereforethe sizes of the prints match the sizes of the negatives. I then rework the details with a brush and various chemicals, as ifI were retouching small paintings. Each is unique, the artist explains. I think in terms of negatives: I place white spots andareas of light on a black page. I approach forms and graphic patterns as white elements on a black background. It’s a game.»This theatre of light and shadow is a replay of ancient reveries. Strongly influenced by photographs of the early twentiethcentury, fueled by the worlds created by Sarah Moon, Joel-Peter Witkin, Christian Boltanski or Miroslav Tichy, Sara Imloulbroaches the subjects of memory, esotericism and shared imagination.Fond of childhood, the young artist enjoys searching for vintage clothing and decors that will bring her small disconcertingscenes to life. She uses close friends as models and an old folding camera. Each image requires an exposure time of morethan 45 seconds.«Black Circus» is a series of small prints (7 x 9 cm on average) which immerse the viewer in a black and white world wherelight flows into the darkness. Moving, vibrating contours reveal a figure that appears almost animated. It is unnecessary tolook for points of reference. The scenes of «Black Circus» are timeless.
« Le Cirque noir » de Sara Imloul est une plongée dans un univers étrange et onirique. Agée de 25 ans, cette jeunephotographe débute ce travail en 2008 en reprenant le procédé ancien de la calotypie. « Cette méthode m’oblige à tirer mesimages par contact, la taille du tirage correspondant à la taille du négatif. Je retravaille ensuite les détails au pinceau avecdifférents produits chimiques, comme des petites peintures. Elles sont donc uniques, explique l’artiste. Je pense en négatif.Je dépose mentalement des taches blanches, des zones de lumière, sur la page noire. Je pense en forme, en graphisme, enmotifs, toujours blanc sur noir. C’est un jeu. »Dans ce théâtre d’ombres et d’éclats se joue une rêverie ancienne. Fortement imprégnée des photographies du début duXXe siècle, nourrie des univers en marge de Sarah Moon, Joel-Peter Witkin, Christian Boltanski ou Miroslav Tichy, Saraaborde les territoires du souvenir, de l’ésotérisme et de l’imaginaire commun.Attachée à l’enfance, la jeune artiste s’amuse en chinant les vêtements et les éléments du décor qui donneront vie à sespetits théâtres inquiétants. Ses personnages sont souvent des amis proches, son appareil est un vieil appareil à souf!et.Chaque image lui demande un temps de pose de quarante-cinq secondes.« Le Cirque noir » présente ainsi une série de petits tirages (7 x 9 cm en moyenne) qui immergent le spectateur dans unmonde en noir et blanc. La lumière coule dans le noir. Ses contours, mouvants, vibrent, délivrant ainsi un personnagepresque animé. Inutile de chercher des repères. Les saynètes du « Cirque noir » sont hors du temps, comme un souvenirque rien n’offense.