Ezio D'Agostino »
L'Autre, Le Même
Exhibition: 11 Jul – 15 Sep 2012
Galerie LWS Lucie Weill & Seligmann
79, rue Charlot
75006 Paris
+33 (0)1-43547195
info@galerielws.com
www.galerielws.com
Tue-Sat 11-19 and by appointment
The Lucie Weill & Seligmann Gallery presents the exhibition L’autre, le même from Wednesday, July 11 to Saturday, September 15, 2012. The gallery will be closed from August, 5 to 27.
These artists express themselves through very distinct medium: Ezio D’Agostino prefers photography and Vanessa Fanuele practices drawing, sometimes installation. Their common theme is to suggest landscapes, territories; inexpressible places in fact.
The physical exploration of territories by Ezio D'Agostino reflects a search for temporality. Through a constant confrontation between presence and absence of a subject, he reveals periodicity of places and times as well as the vision and memory weaknesses.
Christian Caujolle wrote about the series Alphabet, Les Halles 1979 – 2011, which was presented within this exhibition, “that it is not about “hurried” photography, not really about contemplation, but as Ezio d’Agostino says himself, “about a photographic process which derives from my archaeology training”. This means confronting time and pacting with it. The archaeologist, such as the photographer, divides the territory so that he can better explore it. The archaeologist digs it, then, with a layered and depth approach, he reveals the layers that will provide elements of interpretation and knowledge. Through his frame (which belongs only to him and which seldom has the scientific knowledge of the archaeologist), the photographer, too, divides, slices and cuts the space we know and we experiment so that we can see it differently, with other perspectives.
(…)
This lack of spectacular reveals a cut tree trunk surrounded by dying grass which still resists while a poor plant, leaning on a green fence, tries, whereas dying, to climb out from a metallic gate. A bit further, in-depth, by the pool numbers define a podium, a winner and his runner-ups. Then, soft chalk houses on a blackboard, half erased, a child's drawing, a small bird lost on the red back of a plastic chair, waste behind a transparent and red plastic garbage bag, chromas and signs. A calm reading of a world which is not, sharp angles, material meeting, reflection and, as always, light such as the one that makes drops of water vibrating when they get away from some humble string lights.”
L'Autre, Le Même
Ezio D'Agostino & Vanessa Fanuele
du 11 juillet au 15 septembre 2012
Inauguration de l'exposition en présence des artistes le mercredi 11 juillet à partir de 18h
La galerie Lucie Weill & Seligmann présente l’exposition L’autre, le même du mercredi 11 juillet au samedi 15 septembre 2012 (fermeture de la galerie du 5 au 27 août). Ces deux artistes s’expriment à travers des médiums bien distincts, la pratique photographique chez Ezio D’Agostino et le dessin, parfois l’installation, pour Vanessa Fanuele, et ont en commun de suggèrer des paysages, des territoires, des lieux inexprimables au fond.
Cette exploration phuysique du territoire chez Ezio D’Agostino se traduit par une recherche de temporalité. À travers une confrontation permanente entre absence et présence d’un sujet, il révèle la cyclicité des lieux et des temps ainsi que la fragilité de la vision et de la mémoire.
Christian Caujolle écrit à propos de la série Alphabet, Les Halles 1979 – 2011, présentée dans le cadre de cette exposition, «qu’il ne s’agit pas là de photographie pressée, pas vraiment de contemplation, mais, comme le dit lui-même Ezio d’Agostino, “d’une démarche photographique qui dérive de ma formation d’archéologue”. Ce qui signifi e se confronter au temps et pactiser avec lui. L’archéologue, comme le photographe, morcelle le territoire pour mieux l’explorer. L’archéologue le fouille, en révèle, par couches successives et en profondeur, les strates qui vont donner des éléments d’interprétation et de connaissance. Le photographe lui aussi morcelle, tranche, découpe par son cadre – qui n’appartient qu’à lui et n’a que très rarement la prétention scientifi que de l’archéologue – l’espace que nous connaissons et expérimentons pour que nous puissions le regarder autrement, sous d’autres angles. (…)
Cette absence de spectaculaire révèle un tronc d’arbre coupé environné d’herbe moribonde qui résiste encore quand une pauvre plante, adossée à la palissade verte, tente, alors qu’elle est mourante, de s’extraire d’une grille métallique. Un peu plus loin, en profondeur cette fois, des chiffres, au bord de la piscine, délimitent un podium, un vainqueur et ses dauphins. Puis, tendres, des maisons tracées la craie sur un tableau noir et à demi effacées, un dessin d’enfant, un petit oiseau perdu sur le dossier rouge d’une chaise en plastique, des déchets derrière la transparence d’un sac poubelle en plastique rouge, des chromies, des signes.